La question intéressante au moment de clore cette session est peut-être simplement de savoir de quels enseignements nous sommes chargés en quittant ce temps de réflexion.
Proposer ici un résumé, une synthèse ou même des points marquants des différentes contributions ne paraît guère possible. Quelle ligne de problématique en assurerait la cohérence ? Comment éviter le piège d’une schématisation qui risque de renforcer tel ou tel biais sur un propos beaucoup plus riche, voire nuancé ?
Les quelques points que j’évoque, souvent en les reformulant, correspondent à ce que j’emporte moi-même au terme de cette rencontre.
Ces annotations sont plutôt témoins de ce qui va encore faire route dans mon esprit pour une méditation personnelle.
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Articles
Colloque Progrès technique, progrès humain du 11 octobre 2025
Envoi par Philippe B. KABONGO-MBAYA
par dans culture, christianisme socialColloque Progrès technique, progrès humain du 11 octobre 2025
La croissance, poison du progrès humain par Marie-Noële DUCHÊNE
par dans culture, christianisme socialLe discours politique et économique actuel fait de la croissance la nécessité absolue pour la bonne marche de la société. Mais la violence sociale et écologique du système économique et son incapacité à se réformer nous invitent à rechercher les voies de son dépassement. Il semble que notre société ait perdu la notion de limites.
Colloque Progrès technique, progrès humain du 11 octobre 2025
Que penser des IA ? par Jacques-Frédéric JOSSERAND
par dans culture, christianisme socialEn 2012, on a voulu faire reconnaître un chat à des ordinateurs. Il a fallu montrer à ces machines 100 000 images de chats bien éclairées, 144 heures d’entraînement et consommer autant de kWh qu’un parcours de 400 km d’une voiture électrique. Un enfant de 2 ans, à partir de 2 images de chat, y compris dans la pénombre, reconnaît un chat, peut dire « chat » et, pour ce faire, son cerveau mobilise une puissance de 2 fois 10 Watts.
Quelle folie prométhéenne que de vouloir en soixante-dix ans égaler ce que la vie a mis plus de deux milliards d’années à construire !
Colloque Progrès technique, progrès humain du 11 octobre 2025
L’Intelligence Artificielle : histoire et démystification par Jean-Luc DUCHÊNE
par dans culture, christianisme socialJe vais vous parler de l’Intelligence artificielle à travers son histoire.
J’aimerais la démystifier et vous convaincre qu’elle est le contraire de l’intelligence.
Colloque Progrès technique, progrès humain du 11 octobre 2025
Progresser selon la Bible par James WOODY
par dans culture, christianisme socialLa notion de progrès n’existe pas en tant que telle dans les textes bibliques. L’hébreu n’est pas une langue qui se fonde sur des concepts. Elle ne s’exprime pas par abstraction. C’est une langue pratique, avec un vocabulaire concret. La Bible hébraïque est donc rédigée à base d’histoires composées avec des personnages et des objets. De fait, la Bible ne manque pas d’histoires où il est question d’aller, et donc de progresser. Et l’arche d’alliance est le bon objet pour penser l’art de progresser.
Colloque Progrès technique, progrès humain du 11 octobre 2025
Peut-on parler de progrès au singulier ? par Bernard PIETTRE
par dans culture, christianisme social (1 commentaire)L’idée de mener une réflexion sur le progrès ne va pas de soi, car la notion elle-même est beaucoup plus problématique qu’elle ne paraît. Bien sûr, à très gros traits, depuis le dixième millénaire avant notre ère jusqu’à la révolution du néolithique, puis du néolithique jusqu’au XVIIIe siècle, on peut constater des progrès : au moins dans la maîtrise de nombreuses techniques. Pensons au progrès dans la manière d’atteler les chevaux, de labourer, dans les procédés de fonte et du travail des métaux. Les exemples abondent. Mais le Progrès avec un grand P se réduit-il à des progrès techniques ? Qu’en est-il des progrès dans les moyens d’accéder au bonheur, d’empêcher le mal, de contribuer au bien ?
Colloque Progrès technique, progrès humain du 11 octobre 2025
Progrès des choses, progrès des humains : ouverture par Philippe B. KABONGO-MBAYA
par dans culture, christianisme socialÀ l’appel de Dieu ou sur son ordre, Abram puis Ezéchiel agissent. Ce qu’ils accomplissent reste totalement inattendu. Dans chaque situation, une césure marquant un « avant » et un « après » dessine déplacement, mouvement, changement. Sommes-nous devant un « progrès » ? De quelle nature serait-il ? Il ne s’agit pas de superposer des notions hétérogènes, mais de suggérer ce que certaines situations bibliques, par leur étrangeté même, apportent un parallèle aux questionnements des modernes. Genèse 12, 1-4 et Ezéchiel 36, 24-25 sont ici plus que des simples références ; ces versets repositionnent la portée de notre méditation. Initialement, Apocalypse 21, 1-4 les prolongeait. La vision dont ce passage est témoin soutient l’ensemble de la réflexion. Entre l’impensable et l’inattendu, qui transparaissent dans ces récits, l’inouï ne concerne pas seulement la foi, mais toute intelligence humaine !
Progrès technique Progrès humain
Une journée de réflexion et d’échanges articulant problématiques politiques et textes bibliques
par dans culture, bible, christianisme social, technologiesCette journée, accompagnée par James Woody, Théologien – Pasteur
se déroulera Samedi 11 octobre 2025 de 9h30 à 17h
83, bd Arago, PARIS 14° (dans les locaux de la Faculté protestante de théologie) – Métro Saint-Jacques ou Denfert Rochereau.
inscriptions : jf.josserand@gmail.com
S’opposer sans se massacrer : un enjeu pour l’éducation
Intervention de Jean-Marc Lamarre au colloque Marcel Mauss, figure inspirante pour l’éducation
par dans culture, démocratie, SocialCette communication porte sur la démocratie et le conflit. D’abord du conflit dans la démocratie (s’opposer) puis de la violence extrême (se massacrer). En matière d’éducation, le conflit porte-t-il en lui le massacre comme la nuée porte l’orage ? Et faut-il en conclure : pas de discorde, mais la concorde ; pas de dissensus, mais le consensus ? Je voudrais montrer que c’est en faisant place au conflit, en en reconnaissant la légitimité et la nécessité, qu’on peut peut-être éviter le massacre.
Fin de vie : pour une nouvelle dignité
Prise de parole du Pasteur Yves Parrend
par dans Dignité, fin de vie, culture, éthique« Un vieillard qui meurt, c’est une bibliothèque qui brûle », cette phrase, attribuée à Amadou Hampâté Bâ lors de son discours prononcé en 1960 à l’UNESCO, personne ne l’a oubliée. Elle se référait expressément à l’Afrique. Qu’il nous soit permis de la reprendre à notre compte. Elle parle de la mort. Elle parle du respect que l’on doit aux anciens. Elle peut inspirer la réflexion française en cours sur la fin de vie, en y mêlant un peu d’humanité.
