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Appel pour une relance du christianisme social, pour des communes théologiques

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15 nov. 2025

conjuguer le verbe aimer

aimer

par Jean-Pierre FADOUL dans culture

Conjuguer le verbe Aimer

J’aime regarder le soleil couchant aux couleurs du fer dans la forge.
Tu aimes écouter la petite rivière au fond de la forêt qui chuchote et t’apaises.
Il aime enlacer un chêne plus que centenaire, recevoir son énergie réparatrice de tes tourments.
Elle aime les vagues d’une mer déchainée s’écrasant sur les rochers en un feu d’artifice.
Nous aimons nous retrouver entre ami(e)s en refaisant le monde de nos vingt ans révolus.
Vous aimez la sérénité du dépassement de soi ayant avec ferveur gravit une montagne.
Elles aiment la sagesse d’un lac sans souffle se plonger, aux nymphes de la mythologie gréco romaine.
Ils aiment le silence en Camargue préservée, au combien naturel de ces flamants roses gorgés de crevettes.

J’aimerai ressentir le blé fraîchement moissonné, dans les pâturages verdoyants.
Tu aimeras les bonnes odeurs de la cuisine de ton enfance.
Elle aimera te regarder dans les yeux de votre première rencontre.
Il aimera les âges passants, le tumulte de ses petits-enfants créant une ode à la vie.
Chez les Grecs, poème destiné à être chanté.
Nous aimerons dans une roseraie, s’enivrer des couleurs, des parfums, le cœur léger.
Vous aimerez le chant du rossignol qui tous les matins vient vous dire, belle journée.
Elles aimeront reprendre dans leurs bras, leurs enfants les dépassants de plusieurs hauteurs.
Ils aimeront faire une partie de pétanque, sous les platanes au printemps, en Famille.
Conjuguer le verbe Aimer, c’est du miel de toutes fleurs fraichement récolté.
Jean-Pierre FADOUL
Le mardi 4 novembre 2025
Il est 10 heures 10 minutes

31 mai 2025

La Parole au prix du sang

par Jean-Paul Nuñez dans Ancien Testament, international

Parmi les plus grandes violences de notre temps figure l’instrumentalisation des textes sacrés. Ce n’est pas nouveau. Mais aujourd’hui encore, des versets millénaires sont convoqués pour justifier l’injustifiable : exclusion, colonisation, domination, voire massacre. Une fois encore, la Bible, parole de vie, est détournée en parole de conquête. Et dans ce dévoiement, c’est aujourd’hui le peuple palestinien qui en paie le prix, dans sa chair et sa conscience.