1 En chemin, Jésus vit un homme qui était aveugle depuis sa naissance. 2 Ses disciples lui demandèrent : « Maître, qui a péché, lui ou ses parents pour qu’il soit né aveugle ? » 3 Jésus répondit : « Ni lui ni ses parents n’ont péché. Il est aveugle pour que l’œuvre de Dieu puisse se manifester en lui. 4 Pendant qu’il fait jour, nous devons accomplir les œuvres de celui qui m’a envoyé. La nuit s’approche, où personne ne peut travailler. 5 Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde c . » 6 Après avoir dit ces mots, Jésus cracha par terre et fit un peu de boue avec sa salive d ; il frotta les yeux de l’aveugle avec cette boue 7 et lui dit : « Va te laver la figure à la piscine de Siloé e . » — Ce nom signifie « Envoyé ». — L’aveugle y alla, se lava la figure et, quand il revint, il voyait !
Aujourd’hui en France, qu’ils soient enfants ou adultes, les séropositifs peuvent souffrir de graves discriminations. Oui la maladie tue encore : à l’école, au travail, dans nos jugements.
L’aveugle de l’Evangile d’aujourd’hui est d’abord suspecté : Cet homme ou ses parents ont-ils péché ? Mais Jésus quant à lui le regarde autrement : plus que la boue dont l’aveugle se frotte les yeux, c’est à travers des paroles libératrices, à travers le regard qu’il porte sur cet homme, qu’il le libère de la violence de l’enfermement du jugement d’autrui.
Voir avec les yeux du Christ, voir avec la lumière du Christ, éclairer les ténèbres des jugements, nous y sommes invités aujourd’hui.
Qu’ils soient enfant ou adulte, que notre regard porté sur elle/lui soit celui qui d’emblée accueille et aime a priori. Ainsi déjà, la maladie reculerait un peu plus chaque chaque jour, à l’école, au travail et dans nos Églises.
Diakoneo