Nous nous réjouissons de la présence de Laurent Gagnebin. Le christianisme social sait tout ce qu’il lui doit. Qu’il soit remercié ici pour ses engagements. Nous accueillons Pauline Dorémus qui représente le Forum protestant, site sur lequel vous retrouverez le texte des interventions d’aujourd’hui dans quelques semaines. Des amis excusés nous adressent leurs vœux pour cette journée. Je pense en particulier à Pierre Farron, pasteur suisse, animateur de Chrétiens au travail (« Comment espérer et agir dans un monde en crise ? » le 29 octobre à Chavanne-près-Renens)
Enfin, nous avons une pensée particulière pour ceux à qui la maladie, ou le grand âge, n’ont pas permis d’être aujourd’hui parmi nous.
Historiquement, le Christianisme Social est né à la fin du XIXe siècle de l’engagement social de pasteurs dits « revivalistes » pour lesquels le message des Évangiles était indissociable d’une assistance aux plus démunis. Des intellectuels tels Charles Gide – l’oncle de l’écrivain – et Léon Bourgeois ont alors théorisé cette démarche sous le nom de Solidarisme. On peut lire sur le blog www.christianismesocial.org l’histoire de ce mouvement par François Müntzer à l’occasion d’une conférence donnée à Strasbourg (Protestants en fête, 2017) : dans la fenêtre de recherche du blog, taper « solidarisme ».
Enfin, le mouvement est relancé en 2010 par une profession de foi intitulée « Appel pour une relance du Christianisme social, pour des “Communes théologiques” ». Cette profession de foi débute ainsi : « À l’orée du XXIe siècle, nous reprenons le chemin du Christianisme social. Le projet de la fin du XIXe siècle reste le nôtre : confronter la foi chrétienne avec son environnement social, économique, politique, culturel et écologique et poser des paroles et des gestes de libération ». Elle se termine par ces mots : « Il est minuit dans l’ordre social, Quelqu’un frappe à la porte ». [Vous en trouverez la copie sur la table et, pour celles et ceux qui voudraient adhérer au Mouvement du Christianisme social, des bulletins d’inscription sont à votre disposition)
« Égalité femmes / hommes : réalité ou utopie ? » Le thème que nous abordons cette année est très vaste. Il est quotidiennement à la une de tous les médias, et malheureusement surtout sous l’angle des violences sexuelles subies par les femmes. Bien entendu, nous ne prétendons pas aujourd’hui couvrir la diversité des aspects de notre question. Nous avons choisi de partager avec vous quelques pistes de réflexion, assez peu abordées par ailleurs. Nous partagerons aussi le témoignage du destin extraordinaire de deux femmes courageuses, deux vies de résistance, distantes de 3000 ans.
Et bien sûr, avec la fidélité dont nous ne saurons jamais assez le remercier, François Vouga, professeur de Nouveau Testament, animera nos réflexions à partir des textes qu’il a choisis dans les épîtres de Paul. J’attends avec gourmandise de voir comment François Vouga va s’y prendre avec 1 Corinthiens 14, au verset 34 (« Que les femmes se taisent dans les églises, car il ne leur est pas permis de parler .. ») ou au verset 35 (« Or si elles désirent être instruites sur un point, qu’elles interrogent leurs maris à la maison »). En attendant, Mesdames, n’obéissez pas aux injonctions de Paul, et prenez la parole autant que vous le souhaitez, car après chacune de nos interventions, nous laissons un temps pour les questions et les échanges. Que ces libres échanges soient riches et fructueux pour toutes et tous.
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Article publiéEgalité femmes hommes : réalité ou utopie ?
Introduction par Jacques Frédéric Josserand
jeudi 10 novembre 2022, par :
Bonjour à tous et merci d’avoir répondu ce 22 octobre 2022 à la 11e invitation annuelle de la Commune Théologique du Sud Parisien, membre du Mouvement du Christianisme Social.