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Appel pour une relance du christianisme social, pour des communes théologiques

Derniers articles

27 jun. 2013

Un "EAPI" à Jérusalem (3)

par Denis Costil dans non-violence, Israel, Palestine (1 commentaire)

« OR, CE MEME JOUR, DEUX D’ENTRE EUX SE RENDAIENT DANS UN VILLAGE DU NOM D’EMMAUS, A ONZE KILOMETRES DE JERUSALEM… »

27 jun. 2013

la dette - une richesse ? 5

La remise des dettes - Approches bibliques et débats

dans justice sociale, Social, pauvreté, pouvoir, dette, bible, deuteronome, levitique

Patrice Rollin propose une lecture de Lévitique 25 et Deutéronome 15 sur la remise des dettes et en particulier sur la servitude pour dette.
Le ton est celui d’une intervention orale, qui est suivie du dialogue avec les participants sur l’ACTUALITE ECONOMIQUE, POLITIQUE, SOCIALE de la question de la dette.

Patrice Rolin :
Ce qui est intéressant, c’est que dans toute l’Antiquité, mais alors très largement, si on intègre le Moyen Orient ancien avec la Mésopotamie, si on intègre le monde biblique, si on intègre la Grèce comme cela vient d’être abordé et puis Rome, donc ça couvre deux millénaires au moins. Dans chacune de ces civilisations ou ensembles culturels ou de pensée, on a essayé de légiférer sur la servitude pour dette. C’est-à-dire que la servitude pour dette existe dans ces différentes sociétés, ensembles culturels et religieux, à savoir le fait que des gens ne pouvant plus rembourser et ayant déjà tout vendu, ayant déjà tout donné, n’ont plus qu’eux-mêmes à offrir comme remboursement éventuel ou leur travail pour apurer la dette et encore c’est une dette qui va rarement s’apurer complètement, puisqu’une fois qu’on s’est soi-même donné, il n’y a pas beaucoup de temps pour, je dirais, « avoir du rab » par rapport au remboursement de la dette pour le maître. Et de toute façon, c’est le maître qui décide de combien vaut le don que vous avez fait de vous-même. Entre temps vous avez pu déjà avoir eu à vendre vos fils ou vos filles avant d’avoir à vous vendre vous-même.

27 jun. 2013

la dette - une richesse ? 4

La dette - Approche biblique

dans Prière, Biblique, dette

François Vouga propose une approche de la dette au travers du "Notre Père".
La gratuité des dettes remises est l’axe du "Notre Père" en Matthieu 6/5-15

27 jun. 2013

la dette - une richesse 3

Dette économique, dette morale

dans justice sociale, Néo libéralisme, Economie, Histoire, Consommation, dette

Bernard Piettre invite à réfléchir sur la dimension économique de la dette

Introduction : Le capitalisme a vidé le mot « dette » de son sens moral

Le capitalisme, peut-être dès ses origines, à coup sûr dans ses développements récents - en particulier après la chute du mur de Berlin, et la dérégulation du système financier - a contribué à faire perdre à la notion de dette son sens moral. Rembourser ses créanciers constitue une nécessité économique - car on risque de devenir toujours plus dépendant de son créancier - mais aussi une obligation morale. Or la dette des États dont on parle abondamment ces derniers temps, la dette de la Grèce par exemple, est imposée au peuple d’une façon très contraignante, pour ne pas dire violente, car les peuples ne sont pas directement responsables des dettes des États.

27 jun. 2013

la dette - une richesse ? 2

La dette morale

dans justice sociale, Economie, dette

Agnès PEBU KABONGO MBAYA présente ses réflexions sur la dette morale, à partir de situations multiples, internationales et interpersonnelles.

27 jun. 2013

la dette - une richesse ? 1

La dette, mais quelle dette ?

dans Politique, Sobriété, pauvreté, dette, économie

Annick Jack introduit la réflexion menée par la communauté sud-francilienne du Christianisme social sur la dette :
Un des registres de la dette est le registre moral. Ce registre renvoie également à notre relation à l’autre : dette morale, indépendance, dépendance, interdépendance, donc pose la question du régime social sous lequel nous vouons (ou ne voulons pas vivre).
Mais la dette publique relève d’une analyse macroéconomique qui est escamotée par la notion morale du vocable "dette". Mon sentiment, c’est qu’il y a un brouillage, idéologiquement organisé, entre les différents registres de la dette : dette publique, dette économique, dette privée, dette morale, brouillage qui vise à empêcher le questionnement des mécanismes macroéconomiques qui génèrent "la dette". Ce brouillage peut s’analyser à travers les discours journalistiques et politiques développés sur le thème de la dette.

30 mai 2013

Israël/Palestine

Un « Eappi » à Jérusalem (2)

par Denis Costil dans non-violence, Oecuménisme, paix, Israel, Palestine

Sweet home, sweet home ! S’il est une première chose que recherche chacun, à tout âge, c’est bien un logement, et, en France, on le sait bien !
C’est la raison pour laquelle je décris dans cette lettre l’un des principaux problèmes à Jérusalem pour les palestiniens : se loger et garder son logement.

30 mai 2013

A propos d’une lecture

POUVOIR D’AGIR

par olivier bres dans diaconie, justice sociale, Politique, Egalité, Fraternité, Social, christianisme social, Consommation, Inclusion, assistance, assistanat, pauvreté, associations, pouvoir

Le christianisme social est cité (page 123) dans un livre paru en février 2013 aux éditions « La découverte ». De Marie-Hélène BACQUE et Carole BIEWENER, il s’intitule « L’empowerment, une pratique émancipatrice ».
Mais ce qui importe c’est moins la citation du christianisme social comme un des « précurseurs oubliés des années 1950 et 1960 » que l’ensemble de la réflexion proposée, et ses prolongements pour aujourd’hui.
Et peut-être comment cela pourrait aider associations d’entraide et fraternités de la Mission Populaire à réfléchir sur leurs pratiques et leurs objectifs.

27 mai 2013

lecture

Combattre la pauvreté

par olivier bres dans diaconie, justice sociale, Travail, Histoire, Social, famille, handicap, emploi, chômage, responsabilité, assistance, assistanat, pauvreté, associations (3 commentaires)

Combattre la pauvreté
Vulnérabilités sociales et sanitaires de 1880 à nos jours
Un livre d’Axelle Brodiez-Dolino
CNRS Editions, avril 2013

Un ouvrage intéresse d’abord par les questions qu’il pose. Un ouvrage d’histoire n’est d’ailleurs pas supposé apporter des réponses, mais permettre de voir quelles réponses ont été construites autrefois, et ainsi donner au lecteur de s’interroger sur le présent.