...Se réclamant du christianisme social

La rédaction du journal d’une importante fédération protestante spécialisée a demandé à Joan Charras-Sancho, chercheuse-associée à l’ILTP (Institut lémanique de théologie pratique) un article sur les réalités contemporaines conjugales et familiales. Puis l’a refusé l’estimant trop "clivant" pour leurs lecteurs. Sa qualité et son intérêt pour comprendre ces questions, l’interrogation sur la frilosité d’une partie des institutions protestantes, justifiaient qu’il ne reste pas dans un tiroir mais soit partagé.

Nous vous invitons à notre prochain dîner-débat en lien avec le Christianisme social, pour relier les enjeux et les débats des campagnes présidentielle et législative de 2012 à nos convictions et espérance. « Entre promesses et réalités, quelles marges de manœuvres pour les politiques ? » 19h Repas Libre participation – prix de revient 7€ ; 20h15 Débat avec Laurent Verdone, maire d’une commune de 4000 habitants et Brigitte Rischmann, membre du collectif d’habitants de la Duchère (GTI).

A l’initiative de membres des communes parisiennes, le communiqué de presse suivant avait été envoyé à la presse lors de l’attaque contre des oeuvres de Serrano à Avignon cet été. Nous le remettons en "une" car il pourrait être repris mot pour mot pour dénoncer la tentative des intégristes d’extrême-droite qui tentent de faire interdire pièce de Romeo Castellucci à Paris, qui sera au 104 à partir du 2 novembre.

Pour la première fois, les sans logis mobilisés, les associations, les salariés de l’urgence sociale, les syndicats, collectifs locaux et institutions nationales se rassemblent pour faire entendre leur colère face au mépris du gouvernement pour les lois qui protègent les plus fragiles. La Fédération protestante, la Cimade, des Fraternités de la Mission populaire évangélique appellent à cette mobilisation. RDV LE JEUDI 10 NOVEMBRE À 14H DEVANT LE SÉNAT 15 rue de Vaugirard Paris 6è, M° 4 et 10 « Odéon » ou RER B « Luxembourg ». Nuit blanche sur l’esplanade du Trocadéro.

A l’initiative du R.A.P.E. - Réseau d’Associations Protestantes d’Entraide.

Le Réseau d’associations protestantes d’entraide (R.A.P.E.) est né en 2003 de la volonté de responsables d’associations gestionnaires d’établissements sociaux de se connaître mieux et également d’avoir un lieu d’échange et de mise en commun d’expériences et de réflexions sur leur pratique professionnelle.

La prochaine Cafetière parisienne (chacun apporte son savoir sur le thème proposé ; s’y joignent les participants de la Commune théologique de Montmartre) sur les peurs et plus précisément "la Peur et l’Autre" avec ou sans majuscules. Cela aura lieu le 29 novembre à 19h30 au Foyer du Picoulet 59 rue de la Fontaine au Roi 75011 PARIS M° Couronnes ou République.

En novembre 2002, je représentais la Cimade lors d’un séminaire sur la question des discriminations organisé à Berlin par les églises allemandes. J’en garde un souvenir vivace. Lors de cette journée, j’eus un échange particulièrement vif avec un juriste, fonctionnaire de l’Etat Allemand, qui avait participé à la rédaction de l’une des directives européennes promulguées en 2000 et qui fondent en Europe les politiques publiques de lutte contre les discriminations.

Nous continuons la publication des témoignages en hommage à Dorothée Casalis avec celui de Cécile Souchon.

Avec ce texte de Michel et Laurette Leplay, nous commençons la publication d’une série de témoignages en hommage à Dorothée Casalis-Thurneysen (13 août 1917- 19 septembre 2011). N’hésitez pas à en proposer vous-mêmes.

La Fédération de l’Entraide Protestante du Sud Ouest organise une rencontre régionale sur le thème "Comment résister autrement ?" le 26 novembre 2011 à Eglise réformée de France 1 impasse des Carmes à Montauban.

Les thèses de Pomeyrol ont été rédigées, à une dizaine de jours prêt, il y a 70 ans exactement. Mon engagement à la CIMADE n’y étant pas étranger, j’ai toujours tenu ce document

comme un moment fondamental dans l’histoire de la CIMADE. C’est Madeleine Barot, la figure historique de la CIMADE, qui rappelait sans cesse combien ce texte les avait accompagné bien longtemps après la période de la guerre. Pendant longtemps j’ai moi-même eu l’idée simple qu’il suffirait de les réactualiser pour susciter un engouement de combat. Mais au fond, je me rends compte aujourd’hui et j’y reviendrai dans mon propos, que je passais à coté de l’essentiel qui au fond résidait moins dans le texte que dans la démarche.. Tout ceux qui me connaissent bien savent que je ne suis pas historien. Je suis avant tout un activiste et un praticien. Mais, parce que je sais que beaucoup ne connaissent pas ces thèses, je vais brièvement situer celles-ci dans leur contexte. Puis je vais tenter de faire une lecture de la démarche de ceux qui les élaborèrent. Enfin, je prendrai le temps d’ancrer cette démarche aujourd’hui, car c’est ce qui me semble important pour notre mouvement.